21/04/2007

tes textes! - τα κείμενά σου!

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4 commentaires:

Anonyme a dit…

Nuit

La voilà, je la vois
C'est la nuit qui vient
Elle vient nous rendre visite
Comme chaque soir
Elle reste, elle est là
Avec moi
Bientôt elle partira
et le soleil reviendra.

04/2006

Anonyme a dit…

"ΡΟΔΙΑ"

Το άρωμα της ροδιάς
θα δώσω στην ανάμνησή σου
και ο ήχος της καρδιάς
θα ταξιδεύει παντοτινά μαζί σου.
Θα περιμένω να γυρίσεις
να σ' αγαπήσω απ' την αρχή
κι απ'τα χείλη σου να πάρω
ακόμα ένα φιλί.

Anonyme a dit…

Una passione trascurata,
Perduta nel ricordo negli anni...
Il profumo di una lettera, il profumo dell'inchiostro
Che fanno rispuntare qualche memoria all'estremita' degli occhi tuoi

E la vita che corre, instancabilmente,
Lungo la strada per fuggirti e tu, corri dietro lei,
Cercando d'impadronirti almeno della sua borsa,
E di rubare un po' di tempo a quest'affretata donna

Oggi come ieri, la giornata e' passata davanti a te
Non l'hai vista, come al solito
Ma quando ti sei sdraiato, le parole di quel poema
Sono diventate sempre piu' forte, un sussuro
Risuonando come un tamburo nella tua testa...

Le stesse parole che ieri avevi letto...
''Passione prosciugata negli occhi che non possono piu' amare,
Come una canzone troppo ripetuta,
Che genera la perdita del senso delle parole.''

E l'inchiostro delle parole,
Come se fosse il loro sangue, ti ferisce,
E scorre lungo le tue guance ormai cicatrizzate
Per avere sentito tanti sogni colare.



Une passion délaissée,
Perdue dans le souvenir des années...
Le parfum d'une lettre, le parfum de l'encre
Qui te font ressurgir quelques souvenirs a l'extrémité de tes yeux...

Et la vie qui court inlassablement,
Le long de la rue, afin de t'échapper, et toi, tu cours derrière elle,
Cherchant à t'emparer ne serai-ce de son sac
Et de voler un peu de temps a cette dame pressée.

Aujourd'hui comme hier, la journée est passée devant toi,
Tu ne l'as pas vue,
Mais quand tu t'es allonge, les paroles de ce poème
Sont devenues de plus en plus fortes, un murmure
Résonnant comme un tambour dans ton esprit

Les mêmes paroles qu'hier tu avais lues...
''Passion desséchée dans des yeux qui ne peuvent plus aimer,
Comme une chanson trop répétée,
Qui entraine la perte de sens des paroles.''

Et l'encre des mots,
Comme si c'était leur sang, te blesse,
Et court le long de tes joues désormais cicatrisées
Pour avoir senti tant de rêves couler.


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Anestesia completa

sentimenti rotti

Un millione di vuoti.

Incubi che non sono miei
Venuti dalle notte in cui non ho dormito

Un millione di musiche e di altalene,
E di canti di ucelli in questo bel tempo, e di fotografie,
E di colori...

La musica mi perviene ma non dice niente,

il sole sulla mia guancia si pone, ma non lo sento piu', e parte. E' ormai insignificante

Stesa sul pavimento, guardo tutto ma non vedo niente

Perché non c'è senso più perché non ce ne è mai stato,
Sento ma non ascolto

Un vuoto
O forse un millione...

E la mia guancia fredda sul pavimento ghiacciato... Come un orecchio caldo sul cuscino..
Qualcuno si prepara a domire,
E lei, un occhio chiuso, per sentire meglio il mondo,
Si prepara a morire, le sua labbra sanguina sulla verdura, e il canto di un ucellino si fa sentire.


Anesthésie complète

sentiments rompus

Un million de vides

Cauchemars qui ne sont pas à moi
Venus de nuits où je n'ai pas dormi

Un million de musiques et de balançoires,
Et de chants d'oiseaux en ce beau temps, et de photographies,
Et de couleurs…

La musique me parvient, mais ne dit absolument rien

Le soleil sur ma joue se pose, mais je ne le sens plus, et part. Il est désormais insignifiant.
Etendue sur le sol, je regarde tout, mais ne vois rien.

Parce qu'il n’y a plus de sens, parce qu'il n’y en a jamais eu
j'entends, mais n'écoute pas.

Un vide,
Ou peut-être des millions...

Et ma joue froide sur le sol glacé ... Comme une oreille chaude sur un oreiller...
Quelqu'un se prépare à dormir,
Et elle, un œil clos, pour mieux entendre le monde
Se prépare à mourir, sa lèvre saigne sur l'herbe, et le chant d'un oiseau se fait entendre


poèmes d’Alexandra Mantassas

Anonyme a dit…

La Vie

Qu’est-elle?

Une rivière tranquille, un courant chaud et fébrile, perturbé par cette nuée froide et crue.
Ce sont ces Yeux sombres et pénétrants qui amènent la crue tant attendue.
Une bohémienne qui traverse les champs de papillons couverts de glace tiède.

Où est-elle ?

A l’orée du bois, près de la fontaine des rêves, elle coule, calme et sereine.
Ils se voient, brillants mais noirs, comme des miroirs dont on entend la voix.
Pour la voir, il faut marcher dans des sentiers, à travers le silence bruyant des bruyères.

Ainsi va ma vie.

Que faire ?

Un jour quelqu’un m’a dit : « Ne regarde point ailleurs, ce que tu cherches est devant». Alors, suivant, j’étais, je fus, j’ai été, corrompue par ma propre passion.
Découvrant ainsi la plus profonde signification de moi-même, j’ai refusé mes rêves.

Adieu, jolie bohème. La lumière obscure de tes yeux restera à jamais dans mon lit chaud.

Bonne nuit, fée de l’amour et du retour. En ce printemps hivernal, nous prendrons sa main pour trouver les clartés les plus insensées. Nous reviendrons demain, quêter la nouvelle aventure qui nous attend dans ce monde si grand.



La Vita
Che cos’è ?

Un fiume lento, una corrente calda e febbrile, turbata dalla nube fredda e cruda,
Sono quegli Occhi scuri e penetranti che portano la piena tanto attesa,
Una zingara che attraversa i prati di farfalle coperti dal ghiaccio tiepido,

Dov’è ?

Sul limitar del bosco, vicino alla fontana dei sogni, sta scorrendo, calma e serena,
Si vedono, brillanti pero’ neri, come specchi la cui voce si sente,
Per vederla, bisogna camminare lungo sentieri, attraverso il silenzio rumoroso dell’erica

Cosi’ scorre la mia vita

Che cosa fare ?

Un giorno qualcuno mi ha detto : “Non guardare altrove, cio’ che stai cercando è davanti”,
Quindi, seguendo, ero, fui, sono stata, corrotta dalla propria passione,
Scoprendo cosi’ il più profondo significato di me stessa, ho rifiutato i miei sogni,

Addio, bella bohème, La Luce oscura degli occhi tuoi rimarrà per sempre nel mio letto caldo,

Buona notte, fata d’amore e del ritorno, In questa primavera invernale, le prenderemo la mano per trovare le chiarezze più insensate, torneremo domani, in cerca della nuova avventura che ci aspetta in questo mondo cosi’ grande.


poème de Stéphanie Talévi